Lieu historique national du Canada de l’Anse aux Meadows

Terre-Neuve-et-Labrador

Des traces des Vikings au Canada

Entrée d’une maison recouverte de tourbe D. Gordon E. Robertson, 2010. Licence de Creative Commons Récemment, à l’Anse aux Meadows, on a reconstitué trois édifices du XIe siècle dont les charpentes de bois sont recouvertes de mottes de gazon.

Ces reconstitutions ont été basées sur les fondations de maisons, d’une forge et d’ateliers que l’on a découvertes lors de fouilles archéologiques et qui sont associées aux Vikings d’Islande et du Groenland de l’an 1000 environ. C’est grâce à cette découverte que l’on a conclu que les vestiges trouvés à l’Anse aux Meadows étaient l’œuvre des Vikings.

On a aussi retrouvé des petits objets comme une épingle en bronze que les Scandinaves utilisaient pour attacher leurs manteaux, une lampe à pétrole en pierre et un volant de fuseau à filer la laine.

Marins scandinaves, islandais et groenlandais

Leif Eriksson découvrant l’Amérique, tel qu’imaginé par l’artiste Christian Krohg, 1893. The National Museum of Art, Architecture and Design Ceux que l’on désigne comme des Vikings étaient en fait des marins scandinaves, islandais et groenlandais. L’un des plus célèbres d’entre eux a été Leif Eriksson.

Les premiers voyages des Scandinaves vers l’Amérique du Nord sont évoqués dans les sagas de marins tels qu’Érik le Rouge. Une saga groenlandaise du XIIIe siècle raconte la première expédition de Leif Eriksson en Amérique du Nord. Il y est dit qu’un jour, un membre de l’équipage, Tyrkir l’Allemand, s’est éloigné du campement et a trouvé des vignes sauvages dans la forêt. Leif a décidé d’appeler cette terre nouvelle Vinland (terre du vin).

Site de la colonisation des Vikings à l’Anse aux Meadows Carlb, juin 2002. Plus tard, un commerçant, Thorfinn Karlsefni, a rassemblé près de 135 hommes, 15 femmes et du bétail dans le campement de Leif. Toutefois, des conflits avec les autochtones de la région auraient obligé les Scandinaves à retourner au Groenland en l’espace d’une décennie. Des contacts sporadiques ont néanmoins été maintenus, et les navigateurs européens qui ont traversé l’océan Atlantique dans les années 1490 ont probablement bénéficié des expériences scandinaves.

Sources